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La réintroduction de la mulette perlière en Bretagne fait exemple

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Forte de son expérience en élevage et réintroduction de la mulette perlière dans les cours d’eau préservés bretons, l’association Bretagne vivante a accueilli, à Peumerit-Quintin (Côtes-d’Armor) une délégation nationale pour la mise en place du Plan national d’action (PNA) en faveur des espèces menacées dans d’autres régions de France.

Depuis 2010, Bretagne vivante, soutenue par de nombreux partenaires, s’est attelée à la réintroduction de la mulette perlière dans les cours d’eau de Bretagne. Car ce bivalve filtreur d’une incroyable quantité d’eau douce (50 à 70 litres par jour) avait cessé de se reproduire et menaçait de disparaître

Forte de son expérience, l’association Bretagne vivante a accueilli, sur les rives du Loc’h, mercredi 12 juin 2024, une délégation nationale pour la mise en place du Plan-national d’action (PNA) en faveur des espèces menacées dans d’autres régions de France. « La mulette perlière tapissait le fond des cours d’eau de tous les anciens massifs granitiques de France », résume Pierrick Pustoc’h, naturaliste à Bretagne vivante. Aujourd’hui seule une vingtaine de ces cours d’eau accueille des juvéniles.

Pierrick Pustoc’h présente une mulette perlière. Les coquilles sont noires chez les adultes et l’intérieur est recouvert de nacre blanche parfois teintée de rose. Elle peut atteindre 12 cm de longueur et 4 cm de large.
Le Télégramme/Thierry Le Corre
La mulette perlière se reproduit vers 10-15 ans. Sur un million de larves produites, moins de 10 parviendront à devenir une jeune mulette. Le taux de mortalité est extrêmement élevé.
Le Télégramme/Thierry Le Corre
Les chargés de mission ont relâché 34 mulettes perlières dans le Loc’h. Un premier l^cher avait été effectué « n 2023 avec un bon taux de réussite.
Le Télégramme/Thierry Le Corre
Avant d’être relâchées dans le Loc’h à Peumerit-Quintin, les jeunes mulettes ont passés plusieurs mois dans des boîtes d’élevage pour leur développement.
Le Télégramme/Thierry Le Corre
Une partie des mulettes sont étiquetée et équipées d’une puce. Une technique de suivi que Bretagne Vivante à mise en place l’année dernière.
Le Télégramme/Thierry Le Corre
La puce est collée sur la coquille de la mulette. Elle pourra la conserver 10 ans.
Le Télégramme/Thierry Le Corre
Les chargés de mission vérifient la puce à l’aide d’un transpondeur. Il permet de localiser les mulettes sans les voir. Un outil très efficace pour assurer le suivi.
Le Télégramme/Thierry Le Corre
C’est le grand moment ! Pierrick Pustoc’h relâche les 34 mulettes dans le Loc’h. Elles vont pouvoir poursuivre leur développement dans cette rivière, l’une des rares en Bretagne à accueillir l’espèce.
Le Télégramme/Thierry Le Corre

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